“Tramonti, Pesce Fresco e Manghi Felici” : un témoignage vibrant d’humanité au cœur du Madagascar

Par Mohamed Adib Boufahja
Ambanja, Madagascar – Dans son ouvrage “Tramonti, Pesce Fresco e Manghi Felici”, publié en italien en format Kindle, Eleonora Azzarello nous livre un récit intime et profond de son expérience de volontariat international au nord-ouest de Madagascar. Loin des clichés exotiques ou des récits touristiques, ce livre est un hommage vibrant à la vie, à l’engagement et à la richesse de l’interculturalité.

Arrivée le 28 novembre 2017 dans la région de Diana, l’autrice s’installe à Ambanja dans le cadre d’un projet de service civil international avec l’ONG Co.P.E (Coopération avec les Pays Émergents). Sa mission : contribuer à un projet de protection de l’enfance via la gestion d’une école maternelle, Mangafaly.
« Ce n’était ni une évasion ni un voyage d’introspection, mais un choix d’engagement, » écrit-elle, décrivant un parcours qui l’a transformée bien au-delà de ce qu’elle aurait pu imaginer. Ce que commence comme une mission d’un an se prolonge en un séjour de plus de deux ans, au contact d’une culture intense, d’un territoire complexe, mais surtout d’une humanité bouleversante.
À travers ses mots, Azzarello peint des tableaux olfactifs et sensoriels d’un pays aux mille contrastes : le parfum du poisson frais, la douceur sucrée des mangues, les couchers de soleil flamboyants. Mais elle n’élude pas les difficultés, ni les remises en question. Elle témoigne avec justesse de la complexité du terrain, des chocs culturels, des apprentissages profonds, et de cette prise de conscience qui pousse à repenser ses rêves et priorités.
Ce livre, affirme-t-elle, « n’est pas un guide touristique ni un simple carnet de voyage », mais plutôt une fenêtre ouverte sur une tranche de vie authentique, avec ses douleurs, ses découvertes, et ses bonheurs simples. En filigrane, c’est aussi un plaidoyer pour le volontariat international, pour une jeunesse active, solidaire, prête à s’ouvrir à l’inconnu.
Avec une plume sensible et sincère, Eleonora Azzarello nous offre un témoignage rare et précieux, qui rappelle que le vrai voyage commence souvent là où finit le confort.